Des secondes qui coûtent cher : l’état des lieux en 2024
L’impatience numérique est devenue la norme. Selon une étude de Portent publiée en 2023, un site qui charge en une seconde convertit 5 fois plus qu’un site qui charge en 10 secondes. Dès la troisième seconde d’attente, le taux de rebond grimpe en flèche, pour atteindre jusqu’à 32 % (source : Google/SOASTA, 2017). En 2024, les attentes n’ont fait que se renforcer, particulièrement sur mobile où la connexion est parfois moins stable mais où les usages explosent – près de 59 % du trafic web mondial provient aujourd’hui du mobile (Statcounter, juin 2024).
- 0 à 2 secondes : idéal – La majorité des utilisateurs restent concentrés et enclins à interagir.
- 3 à 4 secondes : attention – Les premières frustrations apparaissent, le risque de rebond augmente.
- Au-delà de 5 secondes : critique – La probabilité qu’un visiteur quitte le site atteint 90 % chez certains profils (source : Deloitte, 2022).
Le temps de chargement ne se contente donc pas d’influer sur le confort d’utilisation, il devient un levier ou un frein décisif pour la conversion et la rentabilité web.