Hébergement : responsabilités partagées et exigences précises
L’hébergement d’un site professionnel n’est jamais purement technique : le choix du prestataire et la localisation des serveurs engagent légalement l’éditeur du site. La loi vous impose de pouvoir identifier votre hébergeur (y compris en cas de sous-traitance) et de lui transmettre, le cas échéant, toute demande judiciaire (LCEN, art. 6, II). En cas de manquement, la responsabilité de l’éditeur et/ou de l’hébergeur peut être engagée, notamment pour des contenus illicites.
Points de vigilance sur l’hébergement :
- Privilégier un hébergeur localisé dans l’Union européenne (mais attention : un site hébergé hors UE doit garantir un niveau de protection équivalent au RGPD, ce qui est rarement le cas aux USA depuis l’annulation du “Privacy Shield”).
- Vérifier les clauses contractuelles sur la sécurité, la confidentialité, la disponibilité et la gestion des incidents.
- Exiger un accès rapide à vos sauvegardes, à la récupération des données en cas de litige ou de cessation du contrat.
- Vérifier la conformité de l’hébergeur avec des normes reconnues (ISO 27001 pour la sécurité, Hébergeur de Données de Santé pour le secteur médical, etc.).
En France, OVHcloud, Scaleway ou encore Ikoula figurent parmi les principaux hébergeurs, affichant une conformité stricte avec le cadre RGPD et des datacenters basés sur le territoire (source : OVHcloud).